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L’ILOT PETITES MAINS (BOSC LE HARD, 76)

Les assistantes maternelles voient l’avenir en rose

mardi 4 février 2014, par Maryvonne

L’activité des assistantes maternelles a démarré sur les chapeaux de roue. Les inscriptions pour la prochaine rentrée scolaire sont même déjà closes.

Les assistantes maternelles voient l’avenir en rose

L’activité des assistantes maternelles a démarré sur les chapeaux de roue. Les inscriptions pour la prochaine rentrée scolaire sont même déjà closes.

Dans un des placards de la cuisine, un stock de tracts, soigneusement rangé, est toujours emballé. Il le restera. Pour la simple raison que la maison des assistantes maternelles (Mam) “L’Ilot petites mains” n’a pas besoin de faire de la publicité. Ouverte depuis près de quatre mois, la structure, basée à Bosc-le-Hard, connaît un succès grandissant. Tous les jours, Marine, Priscilla et Géraldine accueillent entre six et dix ans enfants. L’effectif est bientôt au complet.

Complet en juin prochain

Ce projet, les trois femmes le tenaient à cœur. C’est via le site internet le Bon coin qu’elles se sont rencontrées et ont décidé de le mener ensemble. Le besoin était important, la commune ne disposant pas de crèche municipale.

La crèche, c’était l’usine

A partir de juin prochain, les douze places d’accueil dont dispose la Mam sont déjà pourvues. En dépit de nombreuses sollicitations. “Nous avons passé des engagements avec des femmes enceintes. On a même été obligées de refuser cinq personnes”, regrette Marine.

De plus, une Mam, c’était selon elles l’alternative idéale à la garde d’enfants à domicile. “Le principe, c’est d’instaurer plus collectivité entre les enfants”, souligne Marine qui a auparavant travaillé dans une crèche, à Rouen. Les conditions de travail ne lui correspondaient pas. “C’était “l’usine”. Il n’y avait pas assez de personnel. Dans une crèche, on ne prend pas le temps de s’occuper de l’enfant.”
Marine, Priscilla et Géraldine se réjouissent autant que les bambins. Pour elles aussi, la Mam a changé leur quotidien. “Cela m’a permis de rompre l’isolement, indique Priscilla. Et de dissocier la vie professionnelle de la vie privée.”
Si l’installation n’a duré que quelques mois, elle n’a pas été très simple. Il a fallu dans un premier temps trouver une maison à louer, qui répondait à certains critères. “Celle-ci a une superficie de 120 m2 et un total de quatre chambres.”
2 000 € de frais personnels

Pour bénéficier de l’agrément du conseil général, la structure a également été passée au crible par la Protection maternelle et infantile. La sécurité autour des escaliers, des fenêtres et des radiateurs a dû être renforcée. “Et nous avons quatre contrôles par an”, ajoute Marine.
Les trois assistantes maternelles se sont beaucoup investies sur le plan personnel. Elles ont changé le papier peint, repeint les plafonds, aménagé les différents espaces (dînette, lecture, garage), sans bénéficier d’aucune subvention. “Nous avons ramené notre propre matériel. Et nous avons chacune engagé 2 000 € de frais.” Un important capital financier certes, mais qui ne les a pas découragées.

Source : Article le Réveil.fr du 4 février 2014