Accueil du site > CORONAVIRUS > les MAM, grandes oubliées de la branche famille ?
vendredi 3 avril 2020, par
Alors que des aides exceptionnelles seront versées à l’ensemble des structures collectives, les Maisons d’assistantes maternelles actuellement fermées ne bénéficient d’aucun soutien financier.
Hier, le conseil d’administration de la CNAF, composé majoritairement de représentants des grosses centrales syndicales, a voté l’extension de l’aide exceptionnelle votée le 17 mars pour les crèches.
Cette aide comprend :
Une somme de 27 euros par jour et par place pour les crèches bénéficiant de la Prestation de service unique (PSU) et employant des agents publics.
Une somme de 17 euros par jour pour les micro-crèches financées via le Complément de mode de garde (Cmg) et les crèches privées relevant de la PSU.
L’indemnisation de l’activité partielle complète ce dispositif.
Toutes les places fermées sont éligibles à cette aide. Et pour les MAM ? Rien. « Inadmissible » estime Sandra Onyszko, porte-parole de l’Ufnafaam. « Mais que font les centrales syndicales ? Comment se fait-il qu’elles acceptent une telle différence de traitement entre les structures, alors même que les MAM proposent plus de places que les micro-crèches ? » s’interroge-t-elle.
Après avoir obtenu la tenue d’une réunion hebdomadaire entre associations, syndicats et Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) pour les assistantes maternelles – à l’instar de ce qui se pratique déjà pour les assistants familiaux avec le gouvernement – l’UFNAFAAM va mettre ce sujet sur la table cet après-midi.