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Saint-Florent-le-Vieil (49)

Maisons d’assistantes maternelles : un concept qui s’étend -

dimanche 17 avril 2011, par Maryvonne

Pourquoi, Comment ?

Vendredi soir, près de 50 assistantes maternelles de tout le département avaient répondu à l’invitation de Laurence Brulez, Vanessa Goupil et Catherine Pavion, les trois assistantes maternelles associées des Enfantastiques, la Maison d’assistantes maternelles (Mam) de Saint-Florent-le-Vieil, ouverte depuis septembre dernier. Leur objectif ? « Se connaître, échanger, et faire un premier bilan de fonctionnement de nos maisons d’accueil de petite enfance créées dans tout le département depuis à peine deux ans ».

Qui était présent vendredi ?

Vendredi, elles s’appelaient L’îlot Doudou, Mam Stram Gram, La maison des Lucioles, La Maison des P’tits soleils, les P’tits Queniaux... Elles sont maintenant 21 « structures » collectives de gardes d’enfants agréées par le conseil général et la Protection maternelle infantile. Pour 18 d’entre elles présentes à Saint-Florent, elles regroupaient 51 assistantes maternelles, agrémentées pour trois à quatre enfants en moyenne.

Pourquoi des Mam ?

Les premières à s’être lancées se sont inspirées du mouvement démarré en Mayenne, et peut-être de l’activité éducatrice et fédérative des Ram (Relais d’assistantes maternelles). « Pourquoi ne pas exercer le métier d’assistante maternelle ailleurs qu’à son domicile, en groupe, sous forme associative ? »

Comment fonctionne une Mam ?

Les Mam ressemblent à s’y méprendre aux « structures collectives de ville », sauf que, nées de l’initiative privée, elles sont gérées en association. Et ne coûtent rien à la collectivité.

Qu’en pensent les professionnelles ?

En forme de tour de table, le bilan que les assistantes maternelles ont [fait leur a permis de comparer leurs conditions de travail, les plages horaires d’ouverture, les tarifs de garde, des repas, des charges collectives, des loyers, etc. Certaines, mais pas toutes, se sont dites « bien soutenues » par leur commune ou leur banque qui ont apporté un soutien à la création de leur Mam. Elles ont même, « sans tabou », abordé la nécessité de bien s’entendre pour mener un tel projet. Mais toutes ont réaffirmé leur plaisir de travailler ensemble, n’y voyant que des avantages, enrichissement professionnel, familial et social, action éducative précoce et efficace pour les enfants. Elles n’imaginent plus autrement la garde des enfants qui leur sont confiés.

Source : ouest-france du 17 avril 2011