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L’ILE AUX ENFANTS (Beaupréau, 49)

Une maison d’assistantes maternelles bientôt dans la commune - Beaupréau La maison d’assistantes maternelles ne fait pas l’unanimité - Beaupréau

vendredi 8 avril 2011, par Maryvonne

Quatre questions à...

Magali Chevalier, Edith Perdriau, Marina Mollé, et Sandrine Bossard. Ces quatre assistantes maternelles en exercice dans la commune et en cours d’agrément vont ouvrir au mois de septembre prochain une Maison d’assistantes maternelles (Mam).

Qu’est-ce qu’une Mam ?

C’est un lieu d’accueil pour les enfants de 0 à 6 ans. Nous accueillons les enfants dans une maison dédiée spécialement à cette activité, ce n’est pas notre habitation. Nous avons reçu un agrément pour douze places, ce qui permet aux enfants d’avoir un lieu intermédiaire entre le cocon familial et l’école, de s’adapter en douceur à la collectivité.

À ce jour, il reste des places disponibles. Nous avons créé une association appelée L’île aux enfants, ce sera également le nom de la Mam. C’est un service complémentaire avec ceux existants déjà dans la commune, à savoir, le multi-accueil et les assistantes maternelles qui reçoivent les enfants à leur domicile.

Comment va-t-elle fonctionner ?

L’ouverture est prévue pour le mois de septembre. Elle sera située au 18, rue de Versailles et ouverte du lundi au vendredi de 6 h 30 à 20 h. Cette amplitude horaire donne la possibilité aux familles ayant des horaires atypiques de bénéficier d’un mode de garde répondant à leurs besoins.

De plus, en cas de maladie ou d’absence de l’une d’entre nous, les enfants seront toujours accueillis, cela a un côté rassurant pour les enfants et leurs parents.

Quels sont vos projets ?

Nous allons proposer des activités adaptées, variées et correspondant aux âges des enfants. La participation aux rencontres organisées par le relais assistante maternelle sera aussi un support d’animation. Nous souhaitons répondre aux besoins de l’enfant en prenant en compte son individualité.

Pourquoi l’ouverture est-elle prévue seulement en septembre ?

Actuellement, nous sommes en pleine réhabilitation de la maison pour la transformer en Mam. Nous voulons créer un lieu d’accueil chaleureux pour l’enfant et sa famille. Nous sommes cependant impatientes de démarrer notre projet.

En effet, cela va modifier notre activité. Nous pourrons échanger sur nos compétences, nous compléter dans l’accompagnement des enfants, avoir un travail d’équipe. Nous serons entièrement disponibles pour nous occuper des enfants.

Renseignements : Edith Perdriau, tél. 02 41 70 91 56 ou Sandrine Bossard au 06 32 98 95 86.

Source : Ouest-France du 18 avril 2011

Article du 8 avril 2011 : Le débat

C’est par 19 voix pour, deux contre et 7 abstentions qu’a été votée lundi soir au conseil municipal, la subvention exceptionnelle de 4 000 € attribuée à l’association « L’île aux enfants » pour son installation. Il s’agit d’une maison d’assistantes maternelles (Mam), qui regroupera quatre assistantes, située rue de Versailles. Pourquoi un débat sur ce sujet ?

Claudine Rabin, adjointe aux affaires sociales, le maire Gérard Chevalier et l’adjoint à la culture Jean-Marie Baumard ont précisé que la somme attribuée n’est pas élevée par rapport à l’investissement décidé auprès des modes de garde collective. Ils précisent qu’il s’agit là « d’un projet innovant qui étoffe l’offre proposée pour répondre aux besoins des familles. Sa capacité d’accueil s’élèvera à 12 enfants. C’est la première Mam qui s’installe à Beaupréau ».

Autre argument avancé : « Sur ce genre de service innovant, il existe des subventions que l’on peut obtenir de la part de l’Union européenne par le biais du programme Leader +. Les subventions ont tendance à diminuer aujourd’hui. Il ne faut pas gâcher les opportunités ».

Ceci n’a pas convaincu les opposants comme Gérard Musset et Michel Gourin qui argumentent ainsi : « On prend un risque car si d’autres Mam demandent une installation, faudra-t-il à nouveau apporter 4 000 € ? Par ailleurs, nous développons du logement social pour des familles en difficulté et parallèlement, nous développons un service qui est plus cher que la garde collective ».

Notons enfin que la municipalité n’aura aucun moyen de contrôle sur cette structure qu’elle aide financièrement.

Source : Ouest-France du 8 avril 2011