ASSEMBLEE GENERALE 7 OCTOBRE 2017

Lors de la dernière Assemblée Générale de 2015, nous avions évoqué la création de l’ANRAMAM en 2008.

Faut-il rappeler l’importance du bénévolat ?

Lorsque l’ANRAMAM est créée, il s’agit de promouvoir l’accueil des jeunes enfants au sein d’une petite maison, dans un quartier, une commune.
Des assistantes maternelles souhaitent innover dans leur profession, sortir de leur isolement et partager les tâches qui incombaient à chacune d’elles.
La société de plus en plus exigeante, nécessite aujourd’hui, de s’adapter aux accueils de plus en plus atypiques, voire ponctuels.

Cette idée portée par quelques personnes en 2004, grâce à l’association l’ASMAT de la Mayenne, a pu être partagée.

En 2005 M. ARTHUIS, ancien Ministre, sénateur, président du conseil général de la Mayenne, actuellement député européen, a rencontré les assistantes maternelles de l’ASMAT qui lui ont présenté leur beau métier. Elles ont indiqué qu’elles souhaitaient innover dans leur profession, en demandant l’autorisation d’accueillir les enfants à plusieurs, dans une maison ou un appartement.

Monsieur ARTHUIS a été séduit par le concept et a donné l’autorisation d’expérimenter ce mode d’accueil dans son département.

Grace à cette rencontre, les assistantes maternelles ont aujourd’hui, la possibilité de s’approprier le concept de la MAM.

Vous comprendrez l’importance de l’engagement associatif qui nous permet de rencontrer les élus. D’être porteur de projet et d’être reconnu. Sans cette initiative, les MAM n’existeraient sans doute pas encore aujourd’hui.

Mais, pour qu’une association soit reconnue comme telle et qu’elle vive, il faut des adhérents. Et il faut que ces adhérents soient vecteurs, promouvant l’association autour d’eux, incitant les autres MAM à adhérer. En échangeant les informations. Il faut être force de proposition.

Nous avions évoqué les blocages, lors de la dernière AG, concernant la délégation d’accueil, les remplacements et le nombre d’assistantes maternelles en MAM.

Depuis, vous avez à votre disposition des outils, sur internet, comme le guide référentiel, le rapport du sénat, la réponse à la question au gouvernement sur le nombre d’assistantes maternelles pouvant être agréées dans une MAM.
Il faut vous saisir de ces documents, car grâce à ceux-ci, vous avez la possibilité de lever les obstacles règlementaires sur lesquels s’appuient, les élus et parfois les responsables de PMI. Cette résistance tient au fait que l’on n’a pas toujours conscience de la liberté du contrat de droit privé. Il y a encore des départements qui méconnaissent totalement ce que sont les MAM.

Vous avez bien compris, que c’est vous qui pouvez faire évoluer les situations, en apportant vos connaissances des textes et de vos réflexions. Vous devez être les principaux acteurs de votre avenir.

Marie LEGENDRE. Présidente.